Les motards confirmés, ou presque, savent tous qu’il faut incliner la moto au moment de négocier les virages. Appelée contre-braquage, la technique est loin d’être facile à maîtriser. Cela dit, elle reste à la portée de tous.
Le contre-braquage doit être un réflexe
Que ce soit bien clair, le contre-braquage est loin d’être une technique innée. A défaut d’être un réflexe qui s’apprend instantanément, il s’apprend au fil des pratiques. Cela dit, si vous pensez trop au moment de tourner la moto, vous aurez du mal à le faire convenablement. Pire, vous risquez de vous prendre de la mauvaise manière et de glisser. En France, les stages proposés aux motards conduisant des moyennes et grosses cylindrées incluent généralement la technique de contre-braquage.
Pencher la moto pour changer le centre de gravité
Tous ceux qui ont déjà conduit une moto à vive allure ont compris que le contre-braquage va bien au-delà de la frime. Pour cause, il est réellement délicat de tourner le guidon vers la direction souhaitée et de garder le tronc bien droit. La difficulté sera davantage marquée s’il faut négocier une épingle à cheveux. Pour arriver à virer, le corps et la moto doivent constituer un seul élément avec un centre de gravité commun. Pour tourner vers la gauche, il suffit de déplacer ce centre de gravité vers la gauche. Le même principe tient pour la droite.
Des erreurs à ne jamais connaître avec cette technique
La technique d’inclinaison ne demande pas de se pencher sur un côté. Il faudra plutôt faire corps avec la moto et suivre le mouvement qui l’incline légèrement. Le contre-braquage se joue essentiellement dans le guidon. Concrètement, vous aurez à pousser horizontalement sur la gauche et tirer sur la droite si vous négociez un virage à gauche. Inutile d’exercer une force verticale, l’inclinaison doit se faire naturellement depuis la selle où vous sentez la moto se pencher sur un côté.